Le célèbre magazine « The New York Times » a publié aujourd’hui
un très intéressant article de six pages sur les « jeux de guerre » avec tout un tas d’informations sur Medal of Honor et la franchise en général.
Tout d’abord, Greg Goodrich explique que
le jeu doit se vendre au minimum à 3 millions d’exemplaires pour avoir droit à une suite, ce qui est relativement peu pour un jeu de cette envergure, surtout que les précommandes du titre sont bien plus importantes que celles de Battlefield Bad Company 2 qui c’est lui-même, vendu à plus de 5 millions d’exemplaires à ce jour.
Ensuite, des informations chiffrées dont la très attendue durée de vie du mode solo, sont dévoilées.
En effet, il ne vous faudra pas moins d’environ 11 heures de jeux pour en venir à bout d'après EA, soit une marge de 10 à 12 heures selon le mode de difficulté et l’habilité du joueur dans le mode solo.
Toujours sur le mode solo, le jeu vous permettra aussi d’incarner
4 personnages différents qui lorsque nous en prendront le contrôle ne parleront peu, pour ne pas nuire à l’immersion d’après Greg Goodrich.
D’ailleurs, environ 50 PNJ (personnages non-joueur) auront leurs propres dialogues, soit
des milliers de lignes de dialogues pour offrir un scénario cohérent avec toujours des intervenants dans la narration.
Au niveau des adversaires et toujours sur la partie solo du soft, il y aura trois principaux types d’ennemis : les Talibans, les forces d’Al-Qaida et Tchétchènes.
Greg Goodrich explique aussi que comme dans la réalité, les objectifs de certaines missions pourront être des erreurs des services de renseignements par exemple ce qui, au pire des cas peut conduire à des tirs fratricides accidentels, de quoi apporter un nouvelle dose d’adrénaline à certains moments.
Pour finir, l’article s’attarde sur le jeu en lui-même et ce qu’ont apportés les consultants militaires dont les Opérateurs du Tier 1.
Ainsi,
grâce à la participation des Tier 1 sur le projet, le scénario de Medal of Honor a été grandement modifié au cours du développement pour coller à la réalité sans que cela ne donne une fausse image de ces soldats d’élite.
Lors de la première présentation du jeu à des consultants militaires, celui-ci s’appelait « Medal of Honor Operation Anaconda » et retraçait de manière très précise les évènements de ce drame militaire du début du XXI
ème siècle, ce qui a mis mal à l’aise les militaires qui avaient participés à cette désastreuse opération.
C’est pour cela donc que Medal of Honor est une fiction, avec des personnages fictifs, mais très inspirés de faits réels, notamment par le fait qu’une partie importante du scénario se déroulera sur les lieux de la réelle Opération Anaconda.
